Les 5 règles de survie en transport en commun avec un enfant

Apparemment, les situations de tension dans les transports en commun impliquant des enfants seraient de plus en plus nombreuses. Il est vrai qu’être enfermés dans l’espace clos d’un train, d’un car ou d’un avion avec un jeune enfant plein de vie est le moment du voyage le plus redouté par les parents… et par les autres passagers ! 

enfant en transport en communVous venez de vous installer à votre place et vous sentez le stress de vos voisins monter au même rythme que l’excitation de votre ou vos enfants ? Pas de panique, ces quelques règles de survie devraient vous aider à arriver à bon port sans incident diplomatique. Elles valent surtout pour des enfants à partir de 2-3 ans. Si vous tombez sur un malotru voisin qui ne comprend pas qu’il est normal pour un bébé de pleurer, notre conseil : ignorez-le purement et simplement.

Règle n°1 : je respecte les oreilles de mon voisin

C’est vrai, les enfants ont souvent une voix aiguë, c’est comme ça. Si bien que même quand vous arrivez à les empêcher de crier, le son qui sort de leur bouche peut être ressenti comme agressif par les autres passagers. Que faire ? Un enfant a le droit de parler, n’en déplaise à certains mal embouchés. Notre astuce : si vous chuchotez avec vos enfants en expliquant que si tout le monde parlait normalement dans le train cela ferait un bruit infernal, cela peut porter ses fruits. Pas avant 3 ans, hein ! Mais le phénomène d’imitation fait que cela peut marcher.

Règle n°2 : je respecte les oreilles de mon voisin

Non, ce n’est pas une erreur : le bruit est la première source de conflits entre passagerstrain en famillec’est dire si c’est le nerf de la guerre ! Outre la voix, l’arme auditive de pointe des enfants c’est… le jouet ! Ne laissez JAMAIS vos enfants utiliser des jouets sonores dans un espace confiné si vous voulez arriver indemnes. Même le tout petit bip d’un jeu sur tablette peut rendre fou s’il a été entendu 200 fois ! Alors on choisit bien les jeux, et on coupe le son ou on utilise un casque.

Règle n°3 : je respecte l’espace vital de mon voisin

Un petit qui se glisse devant vous pour vous faire coucou, c’est mignon. Un petit qui se glisse devant vous toutes les 3 minutes pendant 2 heures pour faire coucou, c’est franchement énervant ! OK, pas pour vous, mais vous, vous êtes parent, c’est votre job de répondre 120 fois coucou en 2 heures (en chuchotant, hein, si vous avez suivi !). Alors si vous voulez conserver de bonnes relations avec vos voisins, ne laissez pas vos enfants se promener librement dans le wagon ou la cabine, et empêchez-les de jouer dans les jambes des autres passagers ou dans les allées.

Règle n°4 : toujours avoir une idée d’activité d’avance

Occuper enfant avionGarder vos enfants occupés est votre meilleur atout pour un trajet calme. Jeux, jouets, doudou, dessin animé, tour de l’avion ou visite du train pour se dégourdir les jambes… mieux vaut prévoir un large panel d’activités. Les petits en-cas peuvent aussi être efficaces (attention au piège : le sucre énerve !), et l’arme ultime est LA petite surprise qui fait plaisir, que vous aurez cachée précieusement au fond de votre sac. Et, non, on ne chante pas ! 😉

Règle n°5 : souriez !

Si malgré tous vos efforts votre enfant parle fort, est agité et énerve vos voisins, pensez aux vacances, détendez-vous et souriez. Oui, même (et surtout) si vous avez envie de disparaître sous la moquette : plus vous serez énervés et tendus, plus votre enfant le sera aussi, et plus vos voisins sentiront votre inconfort et seront tentés d’intervenir. A contrario, si les autres passagers voient que vous faites des efforts mais que vous restez détendus, ils auront plutôt tendance à rester zen. Pour évangéliser les foules de non parents ou anciens parents qui ont oublié ce que c’est d’avoir un jeune enfant, certaines formules peuvent être efficaces (à prononcer suffisamment fort pour que les voisins entendent) : “Mon coeur, je sais que c’est difficile de rester assis aussi longtemps, mais…”, “Ma chérie, tu as été très patiente, je sais que le trajet est très long pour un enfant de ton âge mais il faut continuer à bien te comporter encore quelques heures minutes”. Bon, vous avez saisi l’esprit 🙂 .

Voici donc de quoi partir sur de bonnes bases sans empêcher les petits de vivre. Bien entendu, vous améliorez vos chances de réussite si vous briefez les troupes sur le comportement adéquat dans un transport en commun avant même de vous être installés. Après, à chaque parent sa conception de l’éducation, mais vous pouvez avoir recours à la promesse d’une récompense ou à un soupçon de menace : après tout, il s’agit d’une situation périlleuse…

Et vous, quelles sont vos astuces pour que tout se passe bien pendant les trajets ?

 

par Carole Boutet

 

 

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